Accès

Accès en voiture

Prendre l'autoroute A12 jusqu'à la sortie Vaulruz et continuer en direction de ce dernier. Au premier giratoire poursuivre en direction d'Oron. Suivre la route sur environ 4 kilomètres, puis bifurquer à gauche en direction de Montborget / Grand-Praz et Les Sentiers (panneau brun).

Suivre la petite route goudronnée (croisement parfois difficile) sur environ 900 mètres, jusqu'au parking en gravier en bordure de la forêt des Bois du Ban. Pour le GPS, l'adresse la plus proche est Chemin de Montborget 60, 1611 La Verrerie.

Accès en transports publics

Le parking susmentionné n'est pas accessible en transports publics. Il est cependant possible de se rendre en bus tout près de l'extrémité W des Bois de Ban. Pour cela prendre le train jusqu'à La Verrerie puis prendre le bus jusqu'à l'arrêt Crêt-près-Semsales, Bremudens. Depuis l’arrêt du bus on gagne rapidement les Bois de Ban et le large coin pique-nique.

Les Bois de Ban

Depuis le parking partir plein W et entrer dans le Bois de Ban par un joli chemin recouvert de copeaux. Soudainement nous nous sommes retrouvés face à face avec un magnifique sanglier… sculpté avec dextérité à la tronçonneuse dans un troc d’arbre.

Le chemin serpente dans une magnifique forêt de hauts épicéas. Nous avons croisé d'autres sculptures d'animaux (un renard, une chouette, …). Plus inattendu, nous avons vu un chat (un vrai de vrai!) se balader tranquillement dans la forêt. Il habite certainement dans une des maisons à proximité du parking. Il s'est approché de nous avec audace à la recherche de caresses. Dès qu'il a été satisfait par les câlins, il est reparti comme il était arrivé.

De notre côté nous avons poursuivi notre balade et nous avons rapidement rejoint une bifurcation surveillée par un ours. Il était midi passé et nous avons profité de la magnifique table en bois installée juste à côté pour manger un morceau.

La tourbière de la Mosse d'en Bas

La direction à suivre pour rejoindre de la tourbière est clairement indiquée par un énorme panneau en bois attenant à la table. Après avoir traversé la clairière, un chemin pénètre de la tourbière où d'autre sculptures en bois ont été installées.

Entre les Bois de Ban et la Mosse d'en Bas il y a moins de 100 mètres de distance mais la végétation entre les deux endroits change complètement: les épicéas laissent la place aux bouleaux et une passerelle en bois remplace le sentier recouvert de copeaux.

La passerelle permet de serpenter dans la partie la plus humide de la tourbière sans mouiller les pied et mène à une zone dégagée. Un panneau nous a appris que seulement quelques espèces très spécialisées peuvent survivre dans ce milieu gorgé d'eau, très acide et pauvre en nutriments car alimenté que par la pluie. Le même panneau présente aussi quelques espèces végétales qu'on pourrait observer entre avril et octobre.

Pendant notre balade nous avons eu l'impression d'apercevoir de la laîche à longs rhizomes, décrite comme relique glaciaire qui a su profiter du climat frais de cette tourbière pour survivre. Nous avons essayé de repérer d'autres plantes présentées sur ledit panneau, mais sans trop de succès.

La passerelle nous a ensuite fait traverser une forêt éparse puis une zone plus touffue. Notre attention c'est rapidement portée sur les massettes à larges feuilles très impressionnantes avec leur quelques 2 mètres de hauteur. Nous avons pris le temps d’observer le sol et nous avons découvert plusieurs petites espèces végétales qui essayent de se faire remarquer. Nous avons ainsi pu admirer la sphaigne, une mousse d'un vert brillant typique des tourbières, et des champignons d'un blanc presque parfait. Pour avoir une idée de ce que nous étions en train d'observer, j'ai pris des photos et utilisé l'application gratuite PlantNet sur mon smartphone (disponible sur Android et iOS) pour avoir le nom et quelques informations.

Après un nouveau passage dans la forêt on rejoint une tour d'observation sur deux étages. Celui plus haut permet d'avoir un point de vue différent sur la tourbière. Au milieu de la plateforme on peut observer des objets archéologiques (une clé en fer du Moyen Âge, une lame de hache de l'âge de bronze, …).

Une dernière longue passerelle nous ramène à l'entrée de la tourbière. C'est sur ce tronçon que nous avons aperçu une libellule. Nous nous attendions à voir plus d’animaux dans la tourbière, mais nous avons dû nous contenter de voir que des insectes et quelques oiseaux au lointain. Malheureusement nous n'avons pas réussi à observer ni grenouilles, ni chenilles ni papillons.

Le sentier "À tire d'ailes"

Depuis la tourbière, traverser à nouveau la clairière pour retourner à la bifurcation surveillée par l'ours. Nous avons ensuite poursuivi à droite sur le sentier didactique nommée À tire d'ailes qui permet de découvrir les Bois de Ban à travers les yeux des oiseaux.

Très vite plusieurs panneaux didactiques décrivent les espèces d'oiseaux qui vivent dans les bois. Un peu plus loin enfants (et adultes) peuvent sautiller sur des troncs de différentes hauteurs fixés à la verticale.

Le sentier serpente ensuite dans la forêt et pour un bon moment il n’y a pas de sculptures ni de panneaux didactiques, mais dans la nature il y a énormément de choses à observer et écouter.

On gagne l'extrémité W des bois de Ban et une courte montée mène à un large coin pique-nique avec un abri couvert, une place pour le feu, plusieurs tables en bois et même un petit mirador! Nous ne nous sommes pas attardés longtemps car l’endroit était très fréquenté à cause d’une fête d’anniversaire…

Poursuivre sur le sentier recouvert de copeaux. Il ne faut pas marcher longtemps avant d’apercevoir une jolie petite cabane suspendue dans le vide. En réalité c'est un nichoir géant, accessible par une passerelle, dans lequel on peut se glisser comme si nous étions des oiseaux. C'est relativement facile pour les enfants mais ça demande une certaine souplesse pour les adultes!

Nous nous sommes amusés un moment puis nous avons poursuivi tantôt sur le sentier recouvert de copeaux, tantôt sur une route forestière. On passe à côté de la Buvette des Obasseires, mais mon fils ne voulait pas faire le détour bien qu'il souhaitait manger une glace (je n'ai pas vraiment compris son raisonnement…). Du coup nous avons continué tout droit et rejoint la voiture en quelques minutes.