Accès
Accès en voiture
Prendre l'autoroute A9 jusqu'à la sortie Sion-Est, puis suivre la direction d'Anzère. Dans le village de Saint-Romain, quitter la route principale (qui tourne à gauche) et continuer tout droit en suivant le panneau indicateur Barrage de Zeuzier. Continuer sur cette route jusqu'au barrage où on trouve plusieurs places de parc.
Accès en transports publics
Depuis la gare de Sion, prendre le car postal pour le barrage du Rawyl.
Jour 1: du Lac de Tseuzier à la Cabane du Wildhorn
Du Barrage du Rawyl / Lac de Tseuzier au Schnidejoch
Du barrage du Rawyl / lac de Tseuzier, suivre la route carrossable qui longe la rive droite du lac. À notre départ le soleil jouait à cache-cache derrière les nuages et l'eau n'avait pas la belle couleur émeraude tant décrite par Anzère Tourisme.
Environ 700 mètres plus loin bifurquer à droite sur le sentier pédestre qui longe le bisse. Bien que nous fussions déjà en automne et en semaine et que la météo était grisâtre, nous avons été étonnés de croiser plusieurs petits groupes qui se baladaient.
Suivre le chemin jusqu'à une nouvelle bifurcation. Cette fois-ci partir à gauche en direction du gîte de Lourantze (ou Lourantse selon les panneaux). En quelques minutes on rejoint les tipis et la buvette.
Partir ensuite NW dans la combe sur la route carrossable. La suivre sur environ 500 mètres jusqu'à une bifurcation (panneaux). Laisser la route à droite et poursuivre sur un sentier en direction du lac de Ténéhé (Ténéhet sur les cartes topographiques). C'est le début de la longue ascension…
Dans un premier temps le chemin remonte tranquillement, puis la pente devient de plus en plus forte. Vers 2050 m le sentier arrive au pied d'une petite, quoique impressionnante, paroi rocheuse que l'on longe et on contourne par la droite sur le chemin bien marqué. À cet endroit le sentier était assez gras après les fortes pluies tombées quelques jours auparavant.
En prenant de l'altitude, un soleil timide a fait une rapide apparition et a donné au lac de Tseuzier une couleur qui ressemblait déjà un peu plus aux cartes publicitaires.
La suite est un chemin très pentu, suivi d'un court faux-plat puis une autre montée tout aussi raide que celle d'avant. Rejoindre une bifurcation au pied d'une montagne de lapiaz vers 2430 m et partir à droite. Un panneau indique 10 minutes pour atteindre le bord du lac, mais le soleil avait à nouveau disparu; nous avons donc poursuivi sans aller toucher l'eau. De toute façon le sentier fait un large virage et gagne une nouvelle intersection depuis où l'on peut admirer le lac de Ténéhé depuis le haut.
Poursuivre l'ascension en direction du Schnidejoch. Les dernières touffes d'herbe laissent rapidement la place à un environnement lunaire. Dans un premier temps le chemin remonte dans le flanc de la montagne et est légèrement exposé. Un pied sur est donc nécessaire, mais techniquement il n'y a aucune difficulté. Gagner le col en remontant dans une combe.
Du Schnidejoch au Schnidehore
Au col prendre à droite (NE) et suivre une sente relativement bien marquée qui monte dans la caillasse en suivant la crête. Le parcours bascule très vite dans la combe sur la droite. Quelques cairns aident à repérer plus facilement la sente. Après un large virage, remonter et contourner par la droite une petite barre rocheuse.
La sente revient ensuite sur l'arête S vers l'antécime du Schnidehore (P. 2921). Poursuivre en restant sur l'arête affûtée (personnes sujettes au vertige s'abstenir!) jusqu'à rejoindre un petit rocher qu'on peut facilement escalader (T4+, II) ou contourner par la droite (T4-).
Une dernière montée mène finalement au sommet. La vue sur les Alpes valaisanne (dont plusieurs 4000!) et bernoises et juste impressionnante.
Du Schnidehore à la Cabane du Wildhorn
Du sommet du Schnidehore on peut retourner au Schnidejoch par le même chemin ou descendre par l'arête NW et éviter ainsi un aller-retour. Pour cela remonter sur le petit rocher juste avant le sommet. De là un couloir avec une voie de descente relativement évidente se présente devant vous. Désescalader dans le couloir exposé (T5-) où il faudra bien vérifier les prises car plusieurs cailloux sont instables.
Gagner l'arête et la suivre sur quelques dizaines de mètres puis partir plein E dans la combe. Dévaler les pentes caillouteuses jusqu'à récupérer le sentier balisé au pied du glacier du Chilchli.
Suivre le sentier jusqu'à la base du Chilchli, puis poursuivre la descente en longeant l'arête de la moraine. Rejoindre le ruisseau alimenté par le glacier et longer celui-ci jusqu'à la cabane du Wildhorn, où l'accueil par les tous nouveaux gardiens (c'était leur première année de gardiennage) fut très sympathique.
Jour 2: de la Cabane du Wildhorn au Lac de Tseuzier
De la Cabane du Wildhorn au Schnidejoch
La première partie du parcours est malheureusement identique au jour précédent. Pour bien chauffer les mollets, remonter donc les raides pentes jusqu'au pied du glacier Chilchli. De là un court replat et une pente plus douce mènent jusqu'au Schnidejoch.
Vue surplombante sur le glacier
Depuis le Schnidejoch il est possible de se balader dans les lapiaz en direction du Wildhorn pour avoir une vue surplombante sur le glacier. Pour cela, suivre plus ou moins l'arête en direction SE sur une cinquantaine de mètres, puis partir plutôt ENE et remonter jusqu'au bord de la falaise, depuis où on a une vue époustouflante sur le Wildhorn et les glaciers du Chilchli et du Tungel. En longeant l'arête on rejoint facilement P. 2875 et P. 2915 pour avoir d'autres superbes points de vue.
Retourner au Schidejoch par le même parcours ou couper au travers des lapiaz.
Du Schnidejoch au Plan des Roses
Au col, poursuivre en direction du lac de Ténéhé par le même sentier emprunté le jour d'avant. Pour notre plus grand bonheur, le soleil brillait dans toute sa splendeur et la couleur émeraude du lac de Tseuzier resplendissait magnifiquement.
Gagner la bifurcation au-dessus du lac de Tseuzier, puis partir à gauche en direction du Plan des Roses. Le sentier remonte d'une pente douce et se perd ensuite dans de magnifiques lapiaz. L'itinéraire est balisé en blanc–rouge–blanc et il y a largement assez de peinture sur les cailloux et des poteaux en bois pour ne pas perdre le Nord.
Par endroit des marches métalliques et de câbles ont été installées pour aider et sécuriser la progression. Hélas une partie de l'équipement a souffert avec le temps. Quelques marches sont en effet cassées et des câbles ne sont plus très bien (voir plus du tout) fixés au rocher. Ceci dit, par temps sec, on peut très bien se passer de ce matériel pour avancer.
Tout au long de la série de montées et descentes ludiques (ou casse-pattes, tout dépends des goûts…) dans les lapiaz on peut admirer le lac de Tseuzier et les Alpes valaisannes dans toute leur splendeur.
En quittant les roches calcaires on retrouve un sentier bien marqué qui mène jusqu'au petit lac du Plan des Roses.
Du Plan des Roses au Sex des Molettes / Wetzsteinhorn
Depuis le lac des Plan des Roses partir en direction SE, traverser le ruisseau et rejoindre une sente bien marquée qui permet de passer par-dessus la première grande barre rocheuse. La sente se perd très rapidement. Il y a quelques cairns par-ci et par-là, mais ils sont petits et donc peu visibles. Un bon sens de l'orientation et de l'évaluation du terrain est donc nécessaire pour l'ascension du Sex des Molettes.
Poursuivre en direction SSE et contourner une petite éminence rocheuse par la gauche, puis partir en direction E et surmonter une deuxième barre rocheuse en empruntant le parcours qui vous plaît le plus (pas de difficultés techniques). Continuer en direction SE vers une troisième barre rocheuse qu'on peut escalader facilement (un cairn est visible au sommet du passage) ou contourner par la gauche.
Face à vous, en regardant plein S, vous aurez une énorme barre rocheuse sur la gauche et une pente raide à droite. Légèrement sur la droite, au-dessus de la pente, on distingue clairement une petite pointe (P. 2599). La voie normale (T4) remonte dans les éboulis entre la barre rocheuse et P. 2599. Lors de notre ascension, le sol était malheureusement bien gelé. Nous avons donc préféré remonter dans les éboulis pour rejoindre l'arête à droite de la petite pointe. Un petit passage d'escalade facile (II) un peu exposé permet de rejoindre le sommet de ladite pointe. Poursuivre ensuite sur l'arête exposée (T5-).
Partir à gauche (direction NE) pour une grande traversée sur des pente plus douches. Environ 400 m plus loin bifurquer à droite dans un couloir très raide, puis continuer plein S jusqu'à rejoindre l'arête. Poursuivre jusqu'à P. 2798, un sommet avec un petit cairn. Continuer sur l'arête en direction SW en légère descente jusqu'à atteindre le sommet du Sex des Molettes (Wetzsteinhorn en allemand). La vue surplombante sur le lac de Tseuzier est juste époustouflante!
Du Sex des Molettes au Lac de Tseuzier
Le retour vers le Plan des Roses se fait par le même parcours. Lors de notre descente le soleil avait décongelé un tout petit peu la couche supérieure. Nous avons ainsi pu emprunter la voie normale et dévaler la pente d'éboulis sans devoir repasser par l'arête exposée et la pointe (P. 2599).
Retourner jusqu'au ruisseau sans le traverser. Descendre le long de la rive gauche sur environ 250 m, puis traverser le ruisseau et rejoindre le sentier balisé aux alentours de P. 2322.
Suivre le chemin et gagner la bifurcation pas loin de l'alpage d'Armeillon. Poursuivre à droite et traverser une barre rocheuse par un petit tunnel. Petit à petit le sentier s'élargit pour devenir une route carrossable.
Descendre jusqu'au gîte de Lourantze, puis rejoindre le sentier pédestre qui longe le bisse. Partir à gauche (NE) et suivre le bisse jusqu'au pont qu'on emprunte pour traverser le torrent. Remonter ensuite dans la forêt jusqu'à rejoindre la cascade. Veuillez remarquer que le pont et la pratiquement tout le sentier dans la forêt n'est pas (encore) représenté sur les cartes topographiques.
Retourner au barrage de Tseuzier en suivant le sentier du tour du lac qui longe la rive NE.