Accès

Accès en voiture

Cette randonnée est une traversée: l'utilisation des transports publics est donc obligatoire.

Accès en transports publics

Depuis la gare de Montreux, prendre le train à crémaillère de la ligne "MontreuxRochers de Naye" jusqu'à l'arrêt Haut-de-Caux.

De Haut-de-Caux aux Rochers de Naye

Depuis Haut-de-Caux, emprunter le chemin qui monte en longeant la voie du train jusqu'à l'arrêt Crêt-d'y-Bau. Traverser la voie et suivre le sentier balisé qui monte en lacets dans la pente herbeuse. Remonter jusqu'à une bifurcation à environ 1440 mètres d'altitude (panneaux). De là continuer l'ascension en direction de Chamossale sur un chemin qui longe plus ou moins l'arête.

Gagner le chalet de Chamossale puis bifurquer à droite en direction de Sautodoz. Traverser à flanc de coteau la face SW du Merdasson sur des pâturages occupés, en été, par des troupeaux de vaches. En contrebas des Rochers de Naye, le sentier rejoint celui qui monte depuis Liboson d'en Haut (P. 1631). Continuer à grimper en direction de Sautodoz et gagner une nouvelle bifurcation, moins de 200 mètres plus loin, au pied d'une paroi rocheuse.

Prendre à droite et rejoindre l'entrée d'un couloir. En face de vous (il faut bien lever la tête…) la première difficulté de la journée: 100 mètres de dénivelée dans ce passage étroit, raide et sur un terrain glissant (caillouteux). Le seul point positif c'est qu'il n'est pas exposé, mais un danger se rajoute aux difficultés: la chute de pierres. Par temps humide des cailloux peuvent en effet tomber depuis la paroi (demandez à celui qui m'est passé à quelques mètres…). Si les cailloux ne tombent pas depuis la paroi, ils peuvent être mis en mouvement par les autres randonneurs. Soyez donc prudents et attentif quand vous êtes dans ce couloir!

En haut du couloir on trouve un panneau indiquant que celui-ci est dangereux, le chalet en pierre de Sautodoz et un énorme cairn, à côté duquel un banc vous donne la possibilité de prendre une pause tout en profitant de la vue sur le Lac Léman. Il peut sembler bizarre d'avoir une mise en garde qu'en haut du couloir. La raison est simple: c'est pour prévenir tous les randonneurs du dimanche, c'est-à-dire ceux qui se baladent en montagne avec du matériel non adapté (en baskets, en sandales, voir en tongs ou en talons…), arrivés aux Rochers de Naye en train et qui se baladent un peu.

Passer à côté du chalet et poursuivre jusqu'à la bifurcation à quelques dizaines de mètres, puis partir à gauche et continuer à monter. Par beau temps l'antenne au sommet des Rochers de Naye est bien visible. De mon côté j'étais en plein brouillard et les seules choses que j'ai pu admirer étaient des belles fleurs et quantité impressionnante de salamandres qui profitaient de pour faire une balade dans la brume.

Une fois arrivé au restaurant des Rochers de Naye, il ne reste plus que quelques mètres à gravir pour profiter de la vue imprenable sur le Lac Léman. En arrivant au restaurant j'étais toujours dans le brouillard; j'ai donc laissé tomber l'aller-retour jusqu'au sommet.

Des Rochers de Naye à la Pointe d'Aveneyre

Redescendre au restaurant et emprunter le chemin qui part en direction du jardin botanique en suivant l'arête SSE. Longer le jardin alpin par la gauche et poursuivre sur le chemin balisé. Environ 200 mètres plus loin, le sentier passe sur l'autre versant de la montagne et dévale ensuite la pente en lacets. La déclivité s'adoucit ensuite et par un large virage on rejoint le chalet du Plan d'Areine.

Un peu plus loin on arrive sur l'arête des Essettes. Un joli chemin, très gras par temps humide, parcourt toute l'arête et offre une belle vue sur le lac de l'Hongrin (à gauche) et le lac Léman (à droite). Le sentier continue ensuite dans la face S et rejoint le col de Chaude.

Partir SW sur la route en direction de Villeneuve. Environ 150 mètres plus loin, après avoir dépassé un couloir, quitter la route, partir à gauche et entamer l'ascension dans la pente herbeuse en direction SE.

Il ne reste plus qu'à gravir les quelques 300 mètres de dénivelé dans les hautes herbes. Il n'y a pas de sente et la pente est raide (environ 35° de moyenne). Lors de mon ascension l'herbe était trempe (il avait arrêté de pleuvoir seulement quelques heures avant…) et mes pantalons se sont mouillés en deux claquements de doigts. Cerise sur le gâteau, les chaussettes ont pompé de l'eau à l'intérieur des chaussures et j'ai rapidement eu l'impression d'avoir des chaussures de plomb. La montée a donc été assez pénible. Par temps sec, j'imagine que ça doit être un peu plus agréable. Ceci dit, même mouillée la pente ne présente pas vraiment de danger, mais des bâtons sont néanmoins conseillés.

Remonter jusqu'à gagner le pied de la paroi rocheuse à 1900 mètres d'altitude environ. De là, récupérer une sente peu visible qui part E/ENE. C'est l'entrée du passage-clé. Remonter d'une pente douce en suivant ladite sente.

Un peu plus loin le chemin passe au-dessus d'une petite falaise. Le passage n'est pas très large et chute à cet endroit aurait des conséquences fatales. Heureusement le passage est court.

Continuer ensuite plus ou moins dans la même direction (ne pas remonter dans la pseudo paroi herbeuse) jusqu'à rejoindre le pied d'une autre croupe rocheuse. Suivre une sente qui longe d'abord les rochers (sente bien visible), puis traverse un champ d'adénostyles à feuilles d'alliaire et de rhododendrons.

Les larges feuilles des adénostyles cachent malheureusement la sente (pourtant visible sur les cartes topographiques), mais on arrive plus ou moins à distinguer par où il faut passer. Remonter ensuite dans un large couloir jusqu'à rejoindre les pâturages.

Repérer et suivre une sente bien marquée en direction SSE et gagner le sommet de la Pointe d'Aveneyre depuis où on a une magnifique vue sur le vallon de l'Hongrin.

De La Pointe d'Aveneyre à Malatraix

Revenez sur vos pas par la même sente, puis, environ 200 mètres plus loin, descendre dans les pâturages jusqu'à rejoindre le chalet d'alpage Le Pré. Là il y a plusieurs sentes à vaches. En suivre une qui part plein W jusqu'à rejoindre le sentier bien marqué qui mène jusqu'au Pertuis d'Aveneyre.

Au col on retrouve un chemin balisé blanc–rouge–blanc. Suivre celui-ci en direction de Malatraix. Le sentier contourne la Pointe à l'Aiguille puis continue à flanc de coteau.

Le marquage a été repeint récemment et le chemin retapé à quelques endroits. La dernière fois que j'étais passé par là (ça date: c'était en 2009), le marquage était délavé et le chemin comportait des trous à plusieurs endroits.

Après environ 800 mètres (peu après P. 1843) le chemin remonte sur l'arête où il y reste pour plus de 1.5 km. Tout au long on peut profiter de la vue sur le lac Léman. Bien que balisé, ce parcours est généralement peu fréquenté.

Le chemin entre par la suite en forêt et mène rapidement au pas à l'Âne, un croisement avec des panneaux du tourisme pédestre. Ceux-ci nomment l'endroit Malatraix. Or, le sommet du Malatraix, indiqué sur les cartes topographiques, se trouve une centaine de mètres plus loin (tout droit).

De Malatraix à Villeneuve

Au croisement, partir à droite (N) sur un chemin bien marqué mais qui n'est pas balisé (les panneaux donnent des indications seulement pour le sentier qui descends sur Roche).

Le chemin descend très raide par des lacets. Par temps humide il est vraiment glissant et un passage particulièrement casse-gueule est équipé de chaînes. Le sentier descend jusqu'au refuge de La Braye.

Continuer à dévaler la pente, toujours bien escarpée, jusqu'à rejoindre un sentier balisé juste au-dessus d'un autre petit refuge (sans nom sur la carte): la case à Dupertuis. La suite de la descente reste très raide jusqu'à rejoindre une route carrossable. De là suivre la route carrossable, puis la route goudronnée jusqu'à rejoindre la gare de Villeneuve (panneaux).