Accès

Accès en voiture

Emprunter l'autoroute A9 jusqu'à la sortie Sion-Est puis suivre les indications pour le Val d'Hérens jusqu'à Vex. Dans le village, bifurquer à droite en direction d'Hérémence. Poursuivre jusqu'au Chargeur, au pied du barrage de la Grande Dixence, où plusieurs parkings gratuits sont disponibles. La route devient étroite à partir du hameau de Pralong et les croisements sont parfois difficiles.

Accès en transports publics

Le Chargeur est desservi par un car postal au départ de la gare de Sion, mais les horaires des correspondances ne permettent pas d'effectuer la course en une unique journée. Le premier car postal arrive à l'arrêt "Dixence, Le Chargeur" seulement vers 9h30 et le dernier transport quitte l'endroit peu avant 17 heures.

Plusieurs hébergements tels que l'Hôtel-Restaurant du Barrage, le Refuge de la Barmaz et le Refuge Igloo des Pantalons Blancs permettent cependant de réaliser la randonnée sur deux jours.

Consulter l'horaire en ligne des CFF pour trouver la meilleure correspondance.

Du Chargeur au Couronnement du Barrage de la Grande Dixence

Les parkings ainsi que l'arrêt du bus sont situés au pied du barrage de la Grande Dixence. L'endroit est aussi nommé "Chargeur". Normalement, il indique un coin où l'on chargeait du bois, du foin ou des récoltes pour les transporter vers la vallée. En Valais, il peut cependant s'agir également de la prise d'eau d'un bisse. La maison qui existait à une époque au pied du barrage avait peut-être cette origine, mais cette hypothèse n'est pas confirmée.

Pour atteindre la partie supérieure de la digue, appelé le couronnement du barrage, on peut choisir entre le téléphérique et la marche.

Pendant la haute saison, deux cabines circulent toutes les dix minutes (entre 9 et 18 heures) et peuvent transférer une quinzaine de personnes en moins de cinq minutes entre le Chargeur et le couronnement. Il faut compter 10 CHF pour un aller-retour adulte et la moitié pour les enfants.

Pour ma part, j'ai garé ma voiture sur un des parkings vers 8 heures. Il n'y avait pas un chat et les remontées étaient encore au repos. J'ai donc contourné l'Hôtel-Restaurant du Barrage par la gauche et emprunté le sentier pédestre en direction de la Barma.

Un panneau indique aux randonneurs et randonneuses que l'on pénètre dans le district franc fédéral de la Dixence. La totalité de la randonnée s'effectue dans cette zone qui est protégée et réglementée. Les dispositions suivantes s'appliquent en particulier: les animaux sauvages ne doivent pas être dérangés, traqués ou nourris; les fleurs ne peuvent pas être ramassées; les chiens doivent être tenus en laisse; il est interdit de camper librement; les engins volants tels que les drones sont prohibés; il est préconisé de rester sur les chemins. En contrepartie, la flore est en général variée et on peut facilement observer des animaux sauvages.

La grimpette démarre sur un large sentier caillouteux. On arrive très vite à la chapelle Saint-Jean-Baptiste, un lieu de prière pour les ouvriers qui a été bâti en 1931 durant les travaux du premier barrage de la Dixence (érigé entre 1931 et 1935). L'imposante construction qui intimide la première partie de la randonnée est le résultat des travaux accomplis plus tard, entre 1953 et 1961. Avec ses 285 mètres, ce monstre de béton est le plus haut barrage-poids du monde!

Un sentier monte en lacets jusqu'à gagner un plateau où est installée l'arrivée de la tyrolienne et six voies de grimpe sur digue.

Une route asphaltée mène ensuite rapidement au couronnement du barrage de la Grande Dixence. On peut marcher sur cette gigantesque terrasse panoramique de quinze mètres de large sur presque 700 mètres de long. En aval, on peut profiter d'une belle vue sur le Val d'Hérémence et les Alpes tandis qu'en amont, on peut admirer le Lac des Dix (d'une couleur bleu laiteux) ainsi que plusieurs géants tels que le Mont Blanc de Cheilon et le Pigne d'Arolla.

Les termes "Dix" et "Dixence" indiquent des sources à fleur de terre, des canaux ou des cours d'eau. Ils dérivent du bas latin "doga" et du latin "ductus" qui désigne "une conduite d'eau, un canal, ou de l'eau canalisée" ainsi que du grec "dokhê" qui veut dire "source pérenne". Dans le cas présent, les mots proviennent aussi des patois "douai" et "dai", qui signifient respectivement "source abondante et pérenne" et "canal, conduit d'eau". La Dixence est la rivière (un affluent de la Borgne) coupée par le barrage (qui porte le même nom) alors que Dix désigne le lac artificiel ainsi que le vallon qui l'entoure.

De la Grande Dixence à La Barme

Je me suis promené sur le couronnement du barrage pour profiter de la vue.

Un panneau met de nouveau en garde les visiteurs et visiteuses que tout le Val des Dix fait partie d'un district franc fédéral. La plaque avait été vandalisée avec des messages du style "vive la liberté". J'étais dépité de l'arrogance, l'ineptie et l'égoïsme que peuvent avoir certaines personnes…

Suivre la route carrossable qui longe la rive ouest du lac des Dix (en direction de la Barma). Il s'agit d'un parcours d'environ deux kilomètres à plat. La première partie comporte plusieurs galeries creusées dans la roche qui sont fraiches, sombres et humides. Les tunnels les plus longs sont pourvus d'éclairage électrique, mais lorsque j'ai appuyé sur les interrupteurs installés aux extrémités je n'ai pas toujours obtenu le résultat escompté. J'ai en effet dû traverser la galerie la plus longue à la lumière de mon téléphone portable, car les ampoules étaient restées noires… Une lampe de poche ou une frontale peut donc être utile.

Entre chaque tunnel ainsi que lors des rares ouvertures dans la roche, on peut jouir de beaux panoramas sur le lac, les montagnes et les glaciers. Ce n'est cependant qu'après avoir quitté la dernière galerie que l'on peut apprécier dans toute sa splendeur la partie méridionale du val des Dix et ses sommets éternellement blancs. Les magnifiques paysages étaient en partie gâchés par un groupe de jeunes qui avait installé en toute illégalité plusieurs tentes sur l'alpage de la Barme. Est-ce que les gens ne lisent pas les panneaux ou tout simplement s'en fichent des règles? J'ai préféré me concentrer sur le premier bout de l'arête des Rochers du Bouc qui se profilait de plus en plus. J'ai cependant été dans l'impossibilité d'identifier un itinéraire.

Gagner un croisement de sentiers pédestres peu après avoir traversé un cours d'eau qui coule depuis la droite (ouest) directement sur la route. Bifurquer à droite sur un chemin bien marqué. Une passerelle métallique permet de franchir un torrent plus important, puis on rallie rapidement la cabane.

Le Refuge de la Barme

Le refuge de Barme (également écrit Barma ou Barmaz) a été construit en 1935 par l'entreprise de la Grande Dixence pour remplacer l'ancien alpage qui a été noyé par le lac artificiel. À partir de 1965, des membres de la société de gymnastique la Gentiane de Mâche ont commencé à l'aménager. Ils ont aussi entamé plusieurs travaux de rénovation, dont l'amélioration des parties communes et l'installation de l'eau courante.

Aujourd'hui, la cabane est gardiennée chaque week-end de la fin juin à la mi-septembre environ et dispose de 50 lits. Un petit local, la cuisine ainsi qu'une quinzaine de lits restent cependant toujours accessibles.

Lors de mon passage, un groupe d'une demi-douzaine de personnes occupait les tables externes et se préparait visiblement à partir tout en profitant de la belle vue.

De la Barme aux Rochers du Bouc

J'ai suivi le chemin menant à la Cabane des Ecoulaies jusqu'à environ 2530 mètres d'altitude, puis j'ai commencé à serpenter sur les pentes gazonnées en direction sud, en visant la base de l'arête des Rochers du Bouc. Très vite, j'ai aperçu flèches, cairns, points jaunes et même des traces de balisage blanc–bleu–blanc. Un peu plus haut, une inscription "Igloo" indique de quitter les prairies colonisées par les marmottes et de remonter dans la rocaille. C'est le début des choses sérieuses…

On retrouve un sentier souvent bien visible et les marquages (cairns et traces de peinture bleue) contribuent à avancer sans trop d'incertitudes. La pente se redresse rapidement et les mollets chauffent. La première partie de l'ascension alterne entre tronçons caillouteux à terrains gazonnés avec de jolies fleurs. On y trouve notamment une des plus célèbres plantes de montagne (en partie en raison de sa rareté): le magnifique edelweiss! J'ai aussi aperçu du génépi blanc (appelé parfois génépi jaune) sur des barres rocheuses. La vue sur le lac des Dix et les montagnes qui l'entourent s'ouvre au fur et à mesure que l'on prend de l'altitude.

Le sentier longe plus ou moins la crête. La première section est raide et assez exigeante sans pour autant être particulièrement technique ou aérienne. Quelques segments sur la caillasse peuvent être un peu glissants et demandent un pied sûr. Des passages sur des dalles sont sécurisés par des chaînes. Par temps sec, elles ne sont pas très utiles. Elles doivent cependant être plus pratiques à la descente et quand le rocher est mouillé ou verglacé.

Il est parfois facile de perdre la trace et de suivre une "fausse" sente. Un bon sens de l'orientation permet de repérer l'itinéraire correct et de minimiser l'effort à fournir. La caillasse peut en effet être particulièrement instable et pénible dès qu'on quitte le chemin.

La brise très agréable qui soufflait là-haut faisait oublier la vague de chaleur qui frappait la plaine.

Au-dessus des 3000 mètres, la pente s'adoucit légèrement et par moments l'on aperçoit l'Igloo des Pantalons Blancs, mais il est encore distant et l'arête semble interminable. Les différentes cimes qui composent les Rochers du Bouc accentuent cette impression. En effet, à chaque fois qu'on a le sentiment d'atteindre le point culminant, un nouveau faîte plus haut apparait plus loin sur la crête. Quelques ressauts faciles rendent cependant l'ascension intéressante et stimulante. De plus, les panoramas sur le vallon des Dix et toutes les superbes montagnes aux alentours sont à couper le souffle.

Après quatre à cinq heures de marche (au total, depuis le début de la randonnée), on gagne le sommet des Rochers du Bouc. Ce toponyme désigne le mâle de la chèvre ainsi que du chamois. Malgré le nom, je n'ai aperçu que deux corneilles.

Des Rochers du Bouc au Refuge Igloo des Pantalons Blancs

L'ascension des Rochers du Bouc ne comporte aucune difficulté technique particulière. Les choses vont cependant se corser pour gagner le col (P. 3221) situé presque cent mètres plus bas. Sous le sommet, un rocher abrupt et exposé demande de la concentration. Une grosse chaîne sécurise le passage de dix à quinze mètres de haut, rendu encore plus glissant par la petite caillasse. La complexité est accentuée par la vue vertigineuse sur le glacier des Pantalons Blancs.

Du pied du ressaut, on rejoint le col sans autres encombres. L'étape suivante comporte la courte traversée du glacier. Des crampons et un piolet peuvent être nécessaires tôt ou tard dans la saison à cause respectivement de la neige dure ou de la glace. Lors de mon passage, la couche de neige qui recouvrait le glacier avait été ramollie par le soleil et j'ai pu le franchir sans matériel (juste des bâtons de marche).

Gagner le pied de la barre rocheuse qu'on remonte par une sente de gauche à droite. Poursuivre sur la crête jusqu'au refuge des Pantalons Blancs.

Le Refuge Igloo des Pantalons Blancs

Le Refuge Igloo des Pantalons Blancs appartient au CAS Sion. Il a été conçu par l'architecte Reinhold Galluser, un militaire qui eut l'occasion de se familiariser aux contrées scandinaves. La cabane est pratique, fonctionnelle, mais surtout très résistante au vent et à la neige grâce à sa forme octogonale et à des matériaux adaptés provenant de Norvège.

Le refuge, qui mesure environ 6 m de diamètre pour 3.5 m de hauteur, peut héberger 15 alpinistes à la recherche de tranquillité. Il est équipé en bois et en gaz et d'un matériel de base pour cuisiner. L'eau est disponible sous forme de neige et de glace qu'il faut faire fondre. La réservation, obligatoire pour les groupes et recommandée pour les autres, s'effectue en ligne sur le site de la cabane. La visite rapide de ce charmant refuge m'a fait regretter de ne pas y passer la nuit.

Avant de poursuivre la marche, j'ai testé le sanitaire installé dans un petit cabanon à quelques pas de l'igloo. Les toilettes sèches dégageaient une désagréable odeur d'excréments imperceptiblement mélangée à un parfum de bois (provenant de la sciure).

Du Refuge-Igloo des Pantalons Blancs à la Pointe du Crêt

Le refuge des Pantalons Blancs est aussi accessible depuis le Val de Bagnes par un sentier alpin balisé en blanc–bleu–blanc au départ de l'Écurie du Crêt. J'ai suivi ce chemin qui monte en direction sud-ouest sur une large crête.

Très vite, j'ai gagné le point culminant de la randonnée: la Pointe du Crêt. Ce sommet offre une magnifique vue sur les parois abruptes de la Pointe du Chamois et de la Pointe de Vasevay. Entre le noir des cimes, le blanc du glacier et les teintes rougeâtres du versant ouest de la Pointe du Chamois, le contraste de couleurs était impressionnant. Le massif des Combins était relativement bien dégagé, mais à cause de la couverture nuageuse, d'autres montagnes plus fameuses telles que le Mont Blanc et le Cervin n'étaient pas visibles…

De la Pointe du Crêt au Col du Crêt

Je ne m'attendais pas à ce que la descente sur l'arête nord-ouest de la Pointe de Crêt soit aussi aérienne et technique. J'adore ce type de terrain, mais pour un T4 balisé, je l'ai trouvé assez costaud… Bien que les traces de peinture blanc–bleu–blanc aient été placées à des intervalles courts et réguliers, l'itinéraire n'est pas toujours évident et on peut se tromper en moins de rien. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à une traileuse qui me précédait. Je l'ai rapidement rejointe et ensemble nous avons dû chercher quelques instants l'indication suivante, qui était cachée derrière un gros bloc.

Peu avant de gagner le col (P. 3148, sans nom sur les cartes topographiques), une vire relativement étroite et un peu exposée traverse une paroi à plusieurs mètres au-dessus du glacier de Ecoulaies. Le rocher offre de bonnes prises pour les mains. Quelques modestes mouvements de contorsionniste sont néanmoins nécessaires pour franchir les aspérités du roc.

Juste après ce passage, une dernière descente permet de rejoindre le col. J'ai laissé le sentier balisé à gauche et j'ai poursuivi tout droit en longeant la crête. Le parcours est presque plus évident que sur la partie officielle: on suit l'arête et l'on contourne les difficultés plutôt par la gauche (du côté du Plan des Lires) jusqu'au Col du Crêt, une brèche peu marquée.

Du Col du Crêt au Parrain

Une courte montée mène à l'extrémité orientale de l'arête est du Parrin. Le glacier du Parrain, qui apparait en contrebas, avait un air désolant. C'était la première fois que je le voyais, mais en observant les parois des montagnes qui l'encerclaient, on pouvait facilement imaginer le volume qu'il avait perdu.

J'ai décidé de gravir le Parrain en voyageant léger. J'ai donc posé mon sac à dos et j'ai suivi l'arête en ayant avec moi que l'appareil photo, un peu d'eau et quelques crackers.

La première partie ne comporte aucune difficulté technique et l'on peut profiter de la belle vue sur les Combins. Les choses se corsent quelques centaines de mètres plus loin…

Dans un premier temps, la pente se redresse. On gagne ensuite le pied d'une courte paroi rocheuse presque verticale et là il faut choisir entre la peste et le choléra: escalader le mur exposé de 4-5 m ou marcher sur des éboulis particulièrement instables. J'ai opté pour la deuxième variante. Après avoir franchi les premiers mètres très précaires (à chaque pas, on fait dévaler du matériel), j'ai poursuivi sur une vire étroite composée de blocs branlants. La traversée est aussi exposée et il n'y a pas de place à l'erreur. Quelques dizaines de mètres plus loin, on remonte dans la caillasse pour récupérer le plateau sommital. Il ne reste plus qu'à serpenter entre les gros blocs jusqu'à atteindre le point culminant du Parrain avec un cairn et une vue à couper le souffle. Cet oronyme serait issu par métaphore du patois "parin" qui veut dire "homme beau et fort avec de larges épaules".

Du Parrain à la Barme par le Glacier des Ecoulaies

Revenir au départ de l'arête par le même itinéraire qu'à la montée. À la descente, le passage de la vire était encore plus impressionnant. Des chutes de pierres naturelles dans le versant ouest du Lui des Chamois se succédaient et augmenteraient le suspense dans la traversée…

L'étape suivante était désormais le retour au Chargeur. En planifiant la course, j'avais envisagé de rallier le Col des Chamois, soit par la crête, soit par le glacier. J'avais écarté cette option pendant l'ascension, car le couloir sous le col des Chamois me paraissait très (trop) pentu. De plus, l'arête nécessitait du matériel d'escalade et passer par le glacier était hors de question à cause des nombreux éboulements.

Il était certes possible de retourner par le même itinéraire qu'à la montée, mais c'est la variante la plus longue (compter entre 3 et 4 heures de marche).

Pendant que je gravissais les Rochers du Bouc, j'avais remarqué que le Glacier des Ecoulaies était en bonne partie de la glace vive. Les quelques petits névés qui recouvraient la surface étaient facilement contournables. Il me semblait donc tout à fait envisageable de récupérer le glacier vers le col secondaire (P. 3148) et de descendre sur celui-ci.

En observant le vallon des Ecoulaies depuis l'extrémité orientale de l'arête est du Parrain, j'ai constaté que la pente sous-jacente n'était pas trop raide et elle avait l'air de mener au bord du glacier sans trop d'encombres. J'ai aussitôt dévalé ce versant qui était bien plus stable de ce que j'avais imaginé. J'ai mis le cap à l'est jusqu'à rejoindre le bord du glacier des Ecoulaies au sud de P. 2990. J'ai poursuivi sur la moraine latérale et marché sur la langue terminale sur la dernière centaine de mètres. Cette descente n'est évidemment pas recommandée si le glacier est recouvert de neige et les crevasses ne sont pas visibles.

Continuer sur la moraine terminale en longeant le cours d'eau. Cette balade sur la rocaille offre d'autres magnifiques points de vue sur les Rochers du Bouc, le refuge des Pantalons Blancs et les Rochers des Ecoulaies. Le toponyme de cette dernière chaîne dérive de l'ancien français "ecoulant, escoulant" et signifie "qui coule, qui glisse". Il indique un terrain favorable aux éboulements ou un endroit où l'eau filtre.

L'herbe retourne peu à peu au fur et à mesure que l'on avance dans le vallon des Ecoulaies. J'ai même eu la chance d'observer de près deux magnifiques gypaètes barbus ainsi que plusieurs marmottes.

De la Barme au Chargeur

Dans la partie supérieure de l'alpage de la Barme, j'ai récupéré le sentier qui mène au refuge. On retourne ensuite au point de départ par le même itinéraire qu'à la montée.

Le soleil illuminait les montagnes différemment, donnant d'autres paysages par rapport au matin.