Accès

Accès en voiture

Depuis Martigny, suivre les indications pour Salvan / Les Marécottes. Traverser Salvan, puis continuer jusqu'au village des Granges. Dans le village suivre les indications pour le parking des Gorges du Dailley (situé en haut et à l’ouest du village). Le parking est assez grand (une cinquantaine de place à vue de nez…), mais il est pris d'assaut: mieux vaut ne pas arriver trop tard!

Accès en transports publics

Depuis Martigny, prendre le Mont-Blanc Express jusqu’à Salvan. Depuis la gare, suivre les panneaux du chemin pédestre pour Les Granges et les Gorges du Dailley (environ 15-20 minutes pour rejoindre le croisement mentionné dans la prochaine section).

En été, pour éviter de monter à pied à travers le village des Granges, il est possible de poursuivre en train jusqu'aux Marécottes et de prendre ensuite un bus jusqu'à "Les Granges, bifurcation". Suivre ensuite la route qui part à plat jusqu'au parking des Gorges du Dailley (5 minutes).

Des Granges aux Gorges du Dailley

Depuis le parking, un panneau indique la direction pour les Gorges du Dailley. Suivre la route goudronnée et gagner le croisement 350 mètres plus loin (c'est à cet endroit qu'on arrive si on commence la randonnée à la gare de Salvan).

Partir à gauche, passer à côté des toilettes publiques (profitez-en, car dans les gorges il n'y a pas d'endroit pour se soulager…) et de l'hôtel Balance. Suivre ensuite le sentier didactique des essences d’arbres (apparemment créé par les responsables de l'hôtel) jusqu'à la Cabane des amis du Dailley, qui marque l’entrée des Gorges du Dailley.

Histoire des Gorges du Dailley

C'est dans le lointain 1895 que les Gorges du Dailley furent ouvertes pour la première fois au public. En 1944, lors de la construction de la route du Vallon de Van, des gros blocs ont été jetés dans les gorges, détruisant son accès.

Ce n'est qu'en 1991, que "L’association des Amis des Granges et du Bioley" (AAGB) souhaita rouvrir ces gorges au public. Entre 1992 et 2011 l'association bénévole a construit (en différentes étapes) des passerelles, des escaliers et des petites galeries.

Depuis lors, l'association a continué à améliorer et sécuriser l'accès à ce magnifique lieu sauvage. Pas plus tard que ce printemps, une passerelle vers la fin du parcours, détruite pendant l'hiver, a été magnifiquement refaite à neuf.

Les Gorges du Dailley

Revenons au présent et à la cabane des amis du Dailley, depuis laquelle il faut suivre le panneau La cascade. Quelques centaines de mètres plus loin nous sommes accueillis par le vacarme de la cascade du Dailley.

Traverser le pont en bois, puis emprunter les séries d'escaliers qui remonter à travers les parois vertigineuses. Le travail effectué par les amis du Dailley est tout simplement extraordinaire: le parcours est impeccable et parfaitement sécurisé, y compris pour les familles (par endroits il est néanmoins vivement conseillé de tenir la main des plus petits randonneurs…).

Après avoir gravi plusieurs centaines de marches (je ne me suis pas amusé à les compter, le paysage était trop captivant!), traversé des ponts aériens et profité du spectacle que le torrent donne en sautant sur les rochers, on atteint déjà la sortie des gorges. Le chemin zigzague ensuite dans la forêt, puis rejoint la route à l'entrée du village de Van d'en Bas.

De Van d'en Bas à Grand Tête

Partir à droite et suivre la route sur une cinquantaines de mètres, puis bifurquer de nouveau à droite en direction de Grand Tête (panneaux). Remonter la route forestière sur environ 600 mètres, jusqu'à une large place. Suivre ensuite un chemin sur quelques dizaines de mètres jusqu'au poteau (avec une douzaine d'indications singulières) érigée au sommet de Grand Tête.

Un peu plus loin, quelques bancs permettent de faire une pause tout en profitant de la vue sur la vallée du Rhône.

Le Géoglyphe de Grand Tête

Le poteau érigé au sommet de Grand Tête est composé d'une douzaine d'indications, tel que La Fortune, La Fin et La Solitude. Aussi bizarres qu'elles paraissent, ces destinations sont toutes de lieux-dits de Suisse romande. Le poteau fait partie du Géoglyphe de Grand Tête, une oeuvre créé par l'artiste suisse Alain Monney en 2012.

En utilisant des chemins et des routes existants autour du sommet de Grand Tête, l'artiste a dessiné un itinéraire avec le plus grand géoglyphe du monde (environ 5 x 3 km), soit le plus grand dessin de tête jamais réalisé. À chaque fois que les randonneurs empruntent le parcours d'environ 17.5 km ils redessinent, en quelques 7 heures de marche, cette énorme tête. Le sommet de Grand Tête correspond à l'oeil du personnage que dessine le géoglyphe. Pour symboliser cet oeil, l'artiste y a érigé ledit poteau.

L'itinéraire du Géoglyphe de Grand Tête, inauguré le 25 août 2012, a été offert par la commune de Salvan à la commune de Vernayaz à l’occasion du centenaire de la séparation des deux communes et relie les deux communes.

De Grand Tête à Van d'en Bas

Quitter le sommet de Grand Tête et retourner à la bifurcation à l'entrée du village de Van d'en Bas par la même route, puis partir à droite en direction de Van d'en Haut.

Suivre la route sur environ 350 mètres, jusqu'à la bifurcation au milieu du hameau de Van d'en Bas. Avant de partir à gauche en direction des Granges pour retourner au point de départ, nous avons continué tout droit sur environ 150 mètres et profité des tables en bois installées pas très loin de la rivière pour pique-niquer.

De Van d'en Bas aux Granges

L'endroit est magnifique et on a pas du tout envie de partir. Dès que l'on retrouve la motivation de poursuivre la marche (ou si le coucher de soleil s’approche…), revenir à la bifurcation, puis partir à droite en direction des Granges.

Par une courte et jolie montée en forêt, gagner le Col de la Matze (pas indiqué sur les cartes topographiques). Descendre par le très beau chemin historique en direction de Salvan jusqu'à rejoindre la route goudronnée du Vallon de Van. Suivre celle-ci sur quelques centaines de mètres, puis bifurquer à gauche et poursuivre sur un chemin pédestre qui ramène au début du sentier didactique des essences d’arbres. De là retourner au point de départ par le même itinéraire emprunté à la montée.