Parcour intérdit dans la réserve naturelle
Le parcours décrit ici traverse la réserve naturelle du Vanil Noir. Ici, comme dans toute autre réserve, les cheminements balisés, indiqués sur la signalisation ne doivent pas être quittés par les visiteurs de la réserve, afin de garantir la tranquillité et l'intégralité du site, plus particulièrement de sa flore et faune. À partir de l'alpage des Morteys de Folliéran l'itinéraire décrit est donc strictement interdit! Tout dérangement envers la faune sauvage ainsi que toute personne prise en flagrant délits en dehors des sentiers pédestres autorisés peut faire l'objet d'une dénonciation auprès du Ministère public.Accès
En voiture
Prendre l'autoroute A12 jusqu'à la sortie Bulle, puis suivre les indications pour Charmey. Après avoir rejoint et traversé le village, poursuivre encore sur 2.5 km environ, puis bifurquer à droite en direction de Gros Mont. Remonter la Vallée du Gros Mont sur environ 6 km jusqu'au parking à l'entrée de la plaine du Gros Mont.
En transports publics
Il n'est possible de rejoindre le point de départ en transports publics.
Du Haut du Mont à l'Alpage des Morteys de Folliéran
Du parking du Haut du Mont, traverser la plaine du Gros Mont en suivant la route carrossable qui part en direction S. Après 1 km environ, on gagne P. 1393. Poursuivre SE en direction Le Sori et Les Morteys jusqu'à rejoindre un pont en bois qui passe par-dessus le lit asséché du Riau des Morteys. Traverser le pont puis bifurquer à droite et poursuivre en direction de Oussanna et Les Morteys.
Le sentier remonte d'une pente douce dans le sauvage vallon des Morteys en longeant lit du cours d'eau. Hélas il faut remonter jusqu'à 1500 m d'altitude environ pour voir de l'eau dedans…
Curiosité
Le Riau des Morteys prend la source sur le flanc du Vanil Noir à 1920 mètres, puis s'écoule environ trois kilomètres à travers un paysage sauvage et perd continuellement de l'eau avant de disparaître totalement.Quelques 15 kilomètres au nord-est on trouve la cascade de Jaun qui a conservé son secret pendant très longtemps. Personne ne savait en effet d'où provenaient ses énormes quantités d'eau (au mois de juin, jusqu'à 6000 litres à la seconde se jettent du rocher!)…
En 1928, on a procédé à la coloration de l'eau du Riau des Morteys. C'est avec une grande surpris que onze jours plus tard l'eau colorée a fait sa réapparition dans la cascade de Jaun!
{ Source: http://www.la-gruyere.ch/fr/Cascade-de-Jaun.html }
Le balisage est rare est décoloré, mais le sentier est bien visible. Remonter jusqu'à 1690 m d'altitude environ puis enjamber le cours d'eau à l'endroit où le sentier frôle le ruisseau (c'est à une petite centaine de mètres SO du Chalet de la Case). Poursuivre NE sur une sente qui part en direction du chalet.
Aux alentours du chalet la sente se perd dans un immense champ de rhubarbe sauvage. Contourner l'abri par le bas, puis traverser le champ de rhubarbe et récupérer un sentier (bien visible) qui mène à l'alpage des Morteys de Folliéran après avoir contourné une paroi rocheuse.
De l'Alpage des Morteys de Folliéran à la Dent de Folliéran
Depuis l'alpage partir en direction NE et remonter la pente herbeuse, qui devient rapidement très raide. L'inclinaison du terrain, en moyenne entre 40° et 55° jusqu'au sommet, est telle qu'il vaut mieux gravir face à la pente que de remonter en zigzaguant. En remontant face à la pente vous donne la possibilité de voir de prêt une multitude de fleurs, dont je ne connais pas les noms. Personnellement j'ai même eu la chance d'être (littéralement) nez à nez avec un Edelweiss à deux reprises…
Contourner l'éboulis de cailloux par la droite et gagner la crête SSE de la dent vers 2000 m d'altitude environ, au pied d'une zone rocheuse. D'ici il est possible de remonter la crête sur sa partie rocheuse ou de la contourner par la droite en empruntant une deuxième crête herbeuse (moins exposée) qui remonte parallèlement à la première à environ une cinquantaine de mètres. L'ascension directe est un peu plus technique et demande parfois l'utilisation des mains, tout particulièrement quand les vires sont minuscules et très très étroites. La directissime est déconseillée quand le rocher est humide.
Si vous avez opté pour le contournement, rejoignez à nouveau la crête principale entre 2150 m et 2200 m d'altitude. Continuez ensuite l'ascension en suivant de prêt la crête, tantôt à gauche, tantôt à droite, selon la nature du terrain. N'hésitez pas à suivre les traces de pétoles de chamois dans les pentes herbeuses: ils connaissent bien la région…
Après un petit replat et une dernière montée plus douce on rejoint finalement le sommet avec sa vue époustouflante.
Retour
Le retour se fait par le même chemin.