Accès

Accès en voiture

Prendre l'autoroute A5 jusqu'à la sortie Boudry Ouest, traverser la zone industrielle et rejoindre le quartier de Praz. Des places de parc sont disponibles le long de la Route de Chéseaux à hauteur de la Place du 650e ainsi que le long du Chemin de Bettefontaine, soit vers la Société Canine, soit plus loin dans la forêt.

Accès en transports publics

Boudry est bien desservi par les transports publics. L'arrêt le plus proche du départ, "Boudry, Praz", est desservi par des bus. Pour trouver la meilleure correspondance, veuillez consulter l'horaire en ligne des CFF.

De Boudry (P. 555) au Réservoir d'Eau Potable

Peu avant 7 heures, lorsque j'ai garé ma voiture sur le parking à côté de la Société Canine, les premiers rayons du soleil filtraient à travers les arbres à l'horizon. Les couleurs du lever du soleil étaient magnifiques et les prévisions météorologiques avaient annoncé une journée ensoleillée. C'est avec la banane que j'ai longé la route asphaltée qui pénètre dans la Forêt de Boudry.

Dans un premier temps, j'ai suivi les panneaux du tourisme pédestre en direction de Treymont. Quelques centaines de mètres plus loin, on quitte le goudron et on poursuit sur une route caillouteuse.

Les hêtres avaient déjà un bon feuillage, tandis qu'au sol, quelques gesses de printemps étaient en fleur.

Suivre le chemin carrossable jusqu'à une bifurcation avec des panneaux du tourisme pédestre (P. 647). La "voie normale" pour rejoindre le Pré de Treymont continue tout droit sur la route, mais il existe un itinéraire beaucoup plus intéressant qui traverse les Rochers des Miroirs: le Sentier du Réservoir. Je n'avais vu que quelques photos de ce chemin, mais son côté alpin m'avait tout de suite titillé.

Pour gagner le départ dudit sentier, il faut poursuivre sur le branchement de gauche, en suivant les panneaux du tourisme pédestre en direction de la Grande Ecoeurne. L'ascension était très agréable et, vu l'heure très matinale, il n'y avait que les chants paisibles des oiseaux qui rompaient le silence.

Par endroits, des panneaux en bois avec l'inscription "Sentier du Réservoir" confirment qu'on est sur le bon itinéraire.

Vers 800 mètres d'altitude, on gagne une intersection (P. 796). C'est le moment de quitter le chemin pédestre qui continue tout droit et de partir à droite comme indiqué par un panneau fléché en bois.

Quelques pas plus loin, un panneau met en garde les randonneurs et randonneuses sur la difficulté de l'itinéraire. On peut notamment lire que c'est un "sentier étroit et raide traversant des zones dangereuses". Terminé la lecture, j'ai poursuivi sur le large chemin de droite.

Dans un premier temps, c'est une route carrossable comme auparavant sans aucune difficulté. Tout d'un coup, un bruit dans la pente sous-jacente m'a sorti de mes pensées. C'était un chamois qui avait pris la fuite après avoir entendu le craquement d'une branche sous mes pieds.

La route mène (sans surprise) au réservoir. À proximité, on trouve un nouveau panneau de mise en garde identique à celui installé à la bifurcation.

Le Sentier du Réservoir

Le panneau marque la fin de la route et le début du sentier. Les choses sérieuses allaient enfin commencer! Le chemin est bien visible. De plus, il est balisé en blanc–rouge–blanc et les traces de peintures sont présentes à des intervalles très réguliers.

Le départ n'est guère compliqué, mais la donne change quelques minutes plus tard. Tout d'abord, il faut franchir un passage légèrement aérien, volé aux rochers. De courts zigzags dévalent ensuite la pente particulièrement raide. Le passage est encore plus impressionnant, car le chemin est retenu par des glissières de sécurité. À première vue, cela ne semble pas très stable, mais les apparences sont fausses.

Ce n'était que le début, mais il était déjà évident que le sentier du réservoir n'est pas adapté aux personnes sujettes aux vertiges ni à celles qui n'ont pas le pied sûr.

Le sentier se poursuit d'une pente douce descendante en longeant le rocher. Des troncs (en état de décomposition plus ou moins avancée), des poutres métalliques ainsi que des glissières de sécurité ont été installés pour donner un peu de largeur au chemin. Un premier passage exposé est sécurisé par un tuyau métallique en guise de main courante.

S'ensuit un tronçon plus tranquille. Quelques ouvertures dans la forêt permettent d'apercevoir le sommet des Tablettes.

Un câble en acier accroché au rocher, préannonce de nouveaux frissons. Après ce passage plus impressionnant que difficile, le sentier dévale la pente raide en faisant des zigzags.

À quelques endroits, il y a plusieurs sentes et il est primordial de repérer les traces de balisage blanc–rouge–blanc pour emprunter la bonne sente. Le parcours est certes un sentier de montagne, mais la difficulté reste raisonnable. Si la sente est peu visible ou extrêmement étroite (et pas sécurisée), il est fort probable que vous vous soyez trompés de chemin (j'ai expérimenté pour vous!). Le parcours demande donc le sens de l'observation et un minimum de sens de l'orientation.

J'ai été impressionné par la diversité de la végétation. Tout au long de l'ascension jusqu'au réservoir, la forêt était majoritairement composée de hêtres. En passant sur le versant nord de la montagne de Boudry, plus humide, les conifères (principalement des sapins et des ifs) étaient devenus prédominants.

Après un nième virage, on arrive en haut d'une échelle métallique qui permet de franchir un petit éperon rocheux. L'échelle mesure entre trois et quatre mètres, mais le passage demande néanmoins un minimum de concentration, surtout à l'arrivée où le chemin est étroit et en dévers. Un câble en acier sécurise les quelques mètres les plus escarpés.

Au bout du câble, je suis tombé face à une maisonnette en bois installée dans une cavité dans le rocher. À l'intérieur, il y avait un livre d'or ainsi qu'une petite bouteille avec un reste de fée verte. Il était un peu tôt pour déguster de l'absinthe, mais j'ai trouvé le geste fort sympathique! Le carnet de passage était rempli d'impressions positives. J'y ai laissé un petit mot avant de continuer ma route.

J'ai marché cinq bonnes minutes sans rencontrer de difficultés techniques. J'ai fait plusieurs arrêts pour observer les beaux panoramas sur le sommet de Tablettes et le village de Rochefort à travers les ouvertures dans la forêt. Je commençais à m'habituer à la facilité, mais les obstacles n'étaient pas encore terminés. D'abord, une corde en acier assure la traversée d'une pente raide où le chemin s'était en partie raviné. Par la suite, il y a d'autres passages légèrement techniques. Les plus exposés sont systématiquement sécurisés.

Le sentier remonte ensuite d'une pente douce en longeant la paroi rocheuse. Comme auparavant, il faut bien repérer les traces de balisage blanc–rouge–blanc, car il suffit d'un rien pour emprunter une sente à bouquetins qui disparait soudainement.

La dernière grosse difficulté du sentier du réservoir est une relativement longue descente sur le rocher. Tantôt, on peut se tenir à des chaînes, tantôt à des câbles métalliques. Le sentier dévale en zigzaguant puis la pente s'adoucit et on gagne très vite la route forestière pour Treymont.

La partie aventureuse de la randonnée touchait à sa fin. J'ai poursuivi à gauche et gagné le Pré de Treymont quelques minutes plus tard.

Du Pré de Treymont aux Oeillons

Dans le Pré de Treymont, qui signifie "de l'autre côté du mont", on trouve plusieurs bancs, des balançoires et un couvert. C'est un magnifique endroit pour un pique-nique dans la nature. Au même endroit, sur la cime d'une colline, le Club Jurassien a construit une cabane en 1913. L'endroit a été particulièrement bien choisi: d'un côté, il y a la vue sur le Creux du Van et de l'autre, il une belle ouverture vers Colombier par le Trou de Bourgogne. Au fil des années, la végétation s'est étendue et a caché le chalet de Treymont. Ce n'est en effet qu'après plusieurs minutes et après avoir pris plusieurs photos de la clairière que j'ai remarqué la construction en pierre à travers les arbres…

Pour rejoindre le départ du sentier des quatorze contours, il y a une traversée de presque 7 km. Depuis Treymont, j'ai suivi la route forestière en direction de la Ferme Robert. Au croisement (P. 860), suivre la route du milieu. Le "Chemin de la Ferme Robert", traverse d'un faux plat montant les "Côtes du Champ du Moulin". Les rares ouvertures dans la forêt offrent de jolis panoramas sur le hameau de Champ du Moulin ainsi que la Forêt de Fretereules et coupent la monotonie du chemin.

Un vent très fort et désagréable s'était malheureusement levé. Plus j'avançais, plus j'avais l'impression qu'il augmentait de puissance.

Après un nième virage, j'ai aperçu le cirque du Creux du Van à travers une nouvelle fenêtre dans les arbres.

Le chemin rejoint une route asphaltée (P. 880). Le sentier pédestre suit celle-ci, mais j'ai décidé de poursuivre tout droit sur le "Chemin des Fourches". Après 500 mètres, j'ai bifurqué à gauche et suivi la route en gravier qui monte d'une pente douce. Un kilomètre plus loin, aux Plans, j'ai de nouveau récupéré le sentier pédestre. Pour gagner cette intersection, on peut bien évidemment suivre le sentier pédestre qui passe par la Ferme Robert. Cette dernière variante est plus longue de seulement 5 minutes.

Depuis Le Plan, une piste carrossable caillouteuse mène aux Oeillons.

Les Oeillons

En arrivant au petit domaine agricole de moyenne montagne, je m'attendais à croiser du monde. Bon nombre de randonneurs et randonneuses, gravissent le Creux du Van au départ de la gare de Noiraigue et empruntent le chemin des quatorze contours qui démarre aux Oeillons.

Jusqu'en 2016, il y avait un restaurant, mais depuis il n'y a qu'une buvette ouverte durant la belle saison en fonction des conditions météorologiques. À ma grande surprise, la buvette était fermée (trop tôt dans la saison?) et je n'ai vu personne. J'ai juste croisé les hôtes du sanctuaire animalier.

Le Sentier des Quatorze Contours

Un vent soufflait très fort aussi aux Oeillons, du coup j'ai attaqué l'ascension du fameux "sentier des 14 contours" sans m'attarder. C'est un chemin qui monte en lacets dans la forêt jusqu'au bord du Cirque du Creux du Van. Comme son nom l'indique, il y a quatorze virages en épingle à cheveux. Chaque tournant est numéroté, ce qui permet de faire le décompte.

La montée sur le chemin caillouteux en sous-bois est agréable, rien à voir avec la traversée monotone d'avant.

La seule chose désagréable c'était le vent qui soufflait de plus en plus fort. Le sentier ne comporte aucune difficulté technique. Il y a néanmoins quelques courts passages légèrement étroits qui peuvent compliquer les croisements.

Les premiers lacets sont longs et ils m'ont semblé interminables, mais ils se rétrécissent au fur et à mesure. On a aussi droit à des ouvertures entre les arbres qui offrent de beaux panoramas sur Noiraigue et la Vallée des Ponts.

Juste avant le septième virage, j'ai croisé deux randonneuses. Après presque quatre heures de marche, j'ai finalement pu échanger quelques banalités. Elles étaient installées au milieu du sentier, car c'était le seul endroit abrité du vent.

Les lacets deviennent de plus en plus courts: la deuxième moitié des virages ne prends qu'un quart du temps.

En arrivant au dernier virage, j'ai dû serrer ma casquette pour éviter qu'elle s'envole tellement les rafales étaient puissantes.

Le Cirque du Creux du Van

Une cinquantaine de mètres après le quatorzième et dernier virage, on arrive au bord du magnifique cirque naturel du Creux du Van. Cela faisait plus de 10 ans que je n'étais plus retourné, mais à chaque visite je reste émerveillé devant ces impressionnantes falaises verticales qui peuvent mesurer presque 200 mètres de haut!

Je me suis installé sur un bloc pour grignoter quelque chose et admirer le panorama. Hélas, à cause des rafales, j'ai écourté la pause. J'ai pris quelques photos (en mettant un genou à terre pour ne pas être trop déstabilisé par les coups de vent) avant de poursuivre en direction sud.

On débouche très vite sur le plateau du Soliat où des troupeaux de bipèdes se baladaient entre la Ferme du Soliat et le bord des falaises. Le parking à proximité du restaurant n'est qu'à 300 mètres du Creux du Van. C'est donc l'accès le plus facile pour les touristes qui ne veulent pas marcher longtemps. Pour espérer de croiser peu de monde, il faut visiter le cirque relativement tôt le matin, mais cela n'est pas évident quand on démarre la randonnée à Boudry

En 2011, lors de ma dernière visite, il était possible de marcher tout au long du bord du cirque. À l'époque, la flore subissait déjà du piétinement des nombreux visiteurs et visiteuses. Avec les années et le nombre croissant de promeneurs et de promeneuses, les choses ont empiré. Afin que la flore puisse se restaurer, les cantons de Neuchâtel et de Vaud ont mis sous protection quatre secteurs. Des cordes et des panneaux délimitent clairement ces secteurs interdits d'accès.

Entre le bord et les pâturages, il y a un mur de pierres. Un chemin longe tout au long la construction dans les prairies et à de nombreux endroits il est possible de se rendre au bord du cirque et de profiter des multiples points de vue vertigineux. Malgré toutes ces possibilités, j'ai été sidéré de voir à deux reprises des arrogants égoïstes passer outre les cordes. Chaque fois, il a suffi de regarder l'individu fautif avec insistance et mépris pour qu'il quitte la zone interdite. Il est totalement inutile de braver les interdictions, car les secteurs ouverts au public offrent les meilleurs points de vue. Respectez donc les indications et laissez la végétation se régénérer !

J'ai suivi le mur de pierres sèches du côté des pâturages et approché le bord des falaises chaque fois qu'il était possible. Systématiquement, le coup d'œil sur le cirque était différent.

Au sud-ouest de la paroi rocheuse, un panneau du tourisme pédestre signale le sommet du Soliat. À seulement quelques centaines de mètres se trouve le point le plus haut de la randonnée. Par beau temps, le court détour vaut vraiment la peine. Depuis la croix sommitale, il y a une très belle vue sur le lac de Neuchâtel et les Alpes. J'avoue ne pas avoir fait de crochet par la cime, car il y avait trop de monde. De toute façon, il y a beaucoup de possibilités pour admirer la vue sur le lac et les Alpes pendant la descente…

Du Cirque du Creux du Van au Signal du Lessy

Détour ou pas, on continue ensuite à suivre la paroi rocheuse en direction est. Peu à peu, le chemin s'éloigne du bord, mais à quelques reprises il est possible de quitter le sentier pour d'autres vues époustouflantes sur les falaises vertigineuses.

Le sentier mène à une bifurcation. Le branchement de gauche descend au pied du cirque du Creux du Van, puis rejoint la Ferme Robert. De mon côté, j'ai emprunté le sentier de droite et gagné en deux temps, trois mouvements La Grand'Vy. Bien que le restaurant soit encore fermé, le parking était bondé. Cela n'a rien d'étonnant vu la proximité du Creux du Van. Et de nouvelles voitures arrivaient régulièrement.

Pendant que je longeais la petite route asphaltée qui descend en direction du Pré au Favre, j'ai croisé plusieurs voitures qui montaient au parking déjà plein. La route passe à côté d'un petit chalet avec une magnifique peinture sur la façade représentant deux bouquetins au bord du Creux du Van.

Au Pré au Favre, j'ai poursuivi en direction du Signal du Lessy. Très vite, on retrouve un chemin bien plus agréable sur lequel marcher. On passe une première clairière, puis on arrive à l'alpage de Lessy. Après être passé entre les deux constructions, on longe la crête en alternant entre courts passages en forêt clairsemée et pâturages.

En contrebas du Signal du Lessy, j'ai aperçu deux magnifiques bouquetins qui mangeaient tranquillement dans le pâturage. Je me suis rapproché gentiment pour mieux les observer. Ces animaux ne sont pas du tout farouches dès qu'ils ont compris qu'on ne leur veut pas de mal. J'ai gravi les quelques mètres qui me séparaient du Signal du Lessy. La croix sommitale, sur laquelle est installée une girouette, est à l'intérieur d'un enclos. Je me suis installé sur le banc en bois qui offre une belle vue sur le Val de Travers (et les bouquetins).

Du Signal du Lessy à la Grande Ecoeurne

En poursuivant en direction nord-est sur le sentier balisé, on gagne très vite une bifurcation. Continuer sur le branchement de gauche, en direction de la Grande Ecoeurne. Le chemin serpente dans la forêt. La descente est douce et agréable. Il n'y a plus du tout la foule du Creux du Van, mais reste la partie sensationnelle, car la crête qu'on longe devient de plus en plus escarpée.

À partir de P. 1337, le chemin longe la partie la plus abrupte des Rochers des Miroirs. Les multiples ouvertures offrent des vues plus ou moins vertigineuses sur le Val de Travers d'un côté et des beaux panoramas plus douces sur le lac de Neuchâtel. À trois reprises, on peut quitter quelques instants le sentier balisé pour admirer de superbes belvédères. Le premier point de vue est celui de la Petite Ecoeurne, vers 1320 mètres d'altitude. "Ecoeurne" dérive de l'ancien mot neuchâtelois "écrene" qui signifie "entaille, coche, échancrure". La Petite Ecoeurne n'est pas signalisée, mais on ne peut pas rater l'immense fracture dans la paroi rocheuse juste après le belvédère. C'est certes moins impressionnant que le cirque du Creux du Van, mais la vue à travers la forêt clairsemée de pins à crochet reste magnifique.

Le sentier continue sa tranquille descente toujours en direction nord-est. Environ 500 mètres plus loin, avant de quitter temporairement la crête, il y a une deuxième terrasse. La vue est moins dégagée que depuis la première, mais le court détour vaut tout de même la peine.

Vers 1260 mètres d'altitude, on gagne la bifurcation de la Grande Ecoeurne. Poursuivre en direction de la "Forêt de Boudry". Une courte montée mène à un croisement. À gauche, un détour permet de gagner le troisième belvédère, tandis que tout droit on va directement au sommet de la Grande Ecoeurne (sans croix ni cairn).

De la Grande Ecoeurne à Boudry

Le sentier longe ensuite l'arête des Rochers des Miroirs. Comme auparavant, des ouvertures offrent de beaux points de vue, mais ils sont beaucoup moins vertigineux qu'auparavant.

Le "Chemin des Crêtes" se termine par des marches fabriquées à l'aide d'anciennes traverses de chemin de fer en bois. On retrouve une route forestière qui serpente dans la Forêt de Boudry. Juste après Le Belvédère, un virage en épingle avec une belle vue dégagée sur le lac de Neuchâtel, j'ai bifurqué à gauche (P. 921) et quitté temporairement le sentier balisé. Ce raccourci rejoint l'intersection de routes carrossables à P. 796, le départ du sentier du réservoir.

De là, on retourne au point de départ à Boudry par le même itinéraire qu'à la montée.