Accès

Accès en voiture

Sortir de l'autoroute A9 à Villeneuve et gagner Vouvry. Une fois dans le village monter en direction de Miex (panneaux). Continuer vers Le Flon, puis suivre les panneaux Taney jusqu'au parking à la fin de la route goudronnée.

À noter que le Lac de Tanay est un lieu très prisé lors des week-ends d'été. Le parking se remplit extrêmement vite et les voitures doivent ensuite être garées le long de la route, parfois à plusieurs kilomètres du parking ! Bien évidemment c'est tout ça qu'il faudra remonter (et descendre) en plus.

Accès en transports publics

En été il est possible de rejoindre le parking par car postal depuis Vouvry, mais le nombre de correspondances est très limité.

Du Flon à la Cheseule

Du parking du Flon, monter en direction de Taney par la route carrossable, interdite à la circulation, jusqu'au premier virage en épingle (P. 1124). Là un sentier part en légère descente et traverse une forêt. Au départ du parking le soleil chauffait déjà bien et cette (hélas courte) partie ombragée a été fortement appréciée.

On rejoint rapidement une clairière. La sente se perds dans l'herbe, mais il suffit de viser le chalet de La Crosette d'abord et de rejoindre ensuite la route goudronnée qu'on remonte jusqu'au Plan de l'Ortie en passant devant le chalet de La Bataille.

C'est un peu avant d'arriver au Plan de l'Ortie qu'on sort de forêt et que le vallon de Verne s'ouvre devant nous. Le col de Verne est bien en vue tout au fond du vallon, mais ce n'est pas au programme du jour d'aller là-haut. Après quelques 600 mètres (à P. 1341) il faut en effet partir à droite et remonter en direction de la Cheseule (panneaux). On arrive rapidement devant la ferme de la Grand-Jeur. De là un large sentier poursuit à travers les pâturages jusqu'à la Tête des Ecottis puis continue sur la gauche (panneaux).

L'ascension qui s'ensuit en sous-bois est à nouveau fortement appréciée: même si le ciel s'est légèrement voilé depuis notre départ et le soleil est un peu moins présent, il faut toujours très chaud et je transpire beaucoup. Cerise sur le gâteau, la pente se redresse un peu plus. Cela dit la montée reste agréable et nous nous faisons un grand plaisir à déguster des excellentes framboises des bois cueillies sur le moment.

En sortant de la forêt nous avons trouvé une vue fermée: entre temps le vent s'est levé et il a pris avec beaucoup de nuages. En contrepartie nous avons eu la chance d'observer une bonne demi-douzaine de vautours planeur au-dessus de nous pendant que nous remontions vers La Cheseule.

De la Cheseule au Chambairy

Devant le petit refuge de La Cheseule une odeur très caractéristique a envahi mes narines : sur la gauche il y avait un grand tapis d'orties qui couvrait tout le terrain. Le sentier, bien évidemment, traverse tout ça. Le défi a été de remonter le petit vallon sans se faire piquer les jambes, chose très difficile car les poils urticants arrivent à traverser les (fins) pantalons de montagne…

Au-dessus du pierrier le sentier se perd un peu, mais des traces des balisage bien visibles mènent facilement jusqu'à un col son nom. Le sentier balisé descend ensuite en direction de Taney, mais pour le Chambairy il faut bifurquer à gauche (plein E) et suivre sur une sente relativement bien visible (on peut même observer d'anciennes traces délavées de balisage blanc-rouge-blanc rochers).

Une sente agréable remonte dans la combe des Greppes sur la droite du pierrier. Peu à peu la pente se redresse et les mollets chauffent de plus en plus (là c'est un peu moins agréable…).

On rejoint le pied d'une falaise puis, par des courts lacets, on remonte dans celle-ci. Le passage est un peu aérien, mais cela reste confortable. Il y a quelques grosses marches à franchir et les mains peuvent bien être utiles pour garder l'équilibre.

On arrive ainsi devant une petite fenêtre dans la roche qui donne accès à un pâturage dans le versant SE du Chambairy. Juste avant de traverser la brèche un regard en arrière permet d'observer le lac de Tanay et la vallée du Rhône (et plus loin si la vue n'est pas bouchée).

De l'autre côté de la brèche le décor minéral disparaît complètement. C'est dans un pâturage que la sente part à flanc de coteau. Le chemin est bien marqué, bien plus que lors de ma visite en 2016, mais pas pour longtemps: après une bonne centaine de mètres il n'y a plus grand chose. Nous avons traversé au mieux le petit pierrier en visant le col qui se trouve à droite des rochers rouges-roses. Un peu plus haut nous avons retrouvé une sente bien marquée qui nous a mené jusqu'au dit col.

Partir ensuite à droite et suivre la trace qui longe l'arête escarpée jusqu'à une croix en bois. À cet endroit on a une vue imprenable sur le lac de Tanay. Malheureusement pour nous le vent soufflait trop pour envisager de s'arrêter et profiter quelque temps du panorama. Nous avons donc pris quelques photos en vitesse et nous sommes retournés au col par le même itinéraire. Nous avons poursuivi le long de l'arête jusqu'à rejoindre le sommet de Chambairy, une bosse herbeuse sans croix et sans cairn.

Du Chambairy au Flon par Taney

À proximité du sommet du Chambairy il nous a été impossible de trouver un endroit protégé du vent. Nous sommes donc retournés rapidement au col. De là il faut redescendre dans le versant N du Chambairy. Par chance l'herbe n'était pas très haute et la sente, dessinée sur les cartes topographiques, était bien visible.

Nous avons entrepris la descente d'une pente douce vers la gauche (plein W). Une centaine de mètres plus loin nous nous sommes retrouvés avec l'herbe jusqu'aux genoux et nous avons vite perdu la sente. Nous avons ajusté la direction vers WNW en essayant de ne pas perdre trop d'altitude tout en essayant de ne pas aller trop rapidement à gauche non plus car il y a des belles barres rocheuses dans le secteur…

Vers 2070 m on retrouve une sente bien visible qui longe d'abord une falaise, puis qui la contourne. Le passage est aérien et qui plus est la trace n'est pas très large. L'endroit pourrait donc poser des problèmes aux personnes sujettes au vertiges.

S'ensuit une descente raide où les bâtons sont fortement appréciés. Le terrain est très dur (on dirait presque du goudron tellement c'est sec) et il est recouvert des petits cailloux. Les pieds ont de la peine à ne pas glissouiller. Sans hâte (mais sûrement) nous arrivons en haut d'un pierrier.

Une sente effectue le tour de la combe puis remonte pour se perdre dans La Sezette. L'endroit était parfait pour finalement se poser et avaler notre casse-croûte tout en observant un groupe de bouquetins. La pause terminée nous sommes retournée vers la combe et suivi la sente descendante. Il est bien évidemment possible de traverser la combe sans remonter dans La Sezette. L'endroit le plus propice est quand la sente commence à remonter…

Le chemin poursuit à flanc de coteau en rive droite et passe par-dessus les vaches qui bruitent tranquillement. Nous avons poursuivi sans perdre trop d'altitude jusqu'à un large col puis nous avons continué dans le fond du vallon en zigzaguant entre les vaches et leurs bouses jusqu'au moment où nous nous sommes retrouvés face à face à un gros taureau. Il était en plein milieu du chemin et il n'avait nullement l'intention de bouger. Vu sa taille imposante nous n'avons pas voulu le déranger et nous avons décidé de le contourner par une autre sente un peu plus loin.

Par une série de montées et descentes un peu casse pattes nous avons rejoint les gouilles des Lanvouesettes, puis nous avons quitté le chemin et coupé à travers les pâturages pour rejoindre la route d'alpage en contrebas de la ferme de Loz.

Suivre la route carrossable sur un bon kilomètre puis, au milieu d'un virage en épingle, continuer tout droit sur un sentier (panneaux) qui descends d'une pente douce mais régulière jusqu'à Taney. Nous nous sommes arrêtés sur la terrasse d'un des deux restaurants pour une pause bien méritée.

Du hameau on remonte gentiment par la route carrossable jusqu'au col de Taney. La descente sur Le Flon se fait par un raide sentier tortueux et abîmé qui coupe la route à plusieurs endroits.